Des violences sexuelles d’une ampleur massive, c’est le cri d’alarme d’Amnesty International au Soudan du Sud. L’ONG publie un rapport accablant. Le viol y est utilisé comme stratégie de nettoyage ethnique. Depuis décembre 2013 le plus jeune pays du monde est en proie à une guerre civile entre le clan du président, Salva Kiir, un Dinka, et son ancien vice-président, Riek Machar, un Nuer. Amnesty international est particulièrement préoccupée par le manque de soins psychologiques et médicaux pour les victimes de violences sexuelles. <br /><br />Le viol comme arme de guerre au Soudan du sud https://t.co/AWOxRZug6J— DW (Français) (@dw_francais) 24 juillet 2017<br /><br /><br />“Les survivants de violences sexuelles au Soudan du Sud sont confrontés à une multitude de défis, explique Priscilla Nyagoah, militante régionale du Soudan du Sud pour Amnesty International. <br />Non seulement des défis pour accéder à un traitement médical adéquat, mais ils sont également confrontés à la stigmatisation de leurs communautés et de leurs familles. Des femmes ont été répudiées par leurs maris, mises à l‘écart par leurs communautés, traitées différemment et ont été accusées d‘être a l’origine de ce qui leur est arrivé au lieu de blâmer l’auteur “.<br /><br />Et leur calvaire risque de perdurer : vendredi dernier, les pays donateurs occidentaux ont annoncé qu’ils ne soutiendraient plus financièrement l’application de l’accord de paix, face à l’absence de signe d’apaisement. Les violences au Soudan du Sud vont se poursuivre. <br /><br />Soudan du sud : Report du procès des soldats accusés de viol [The Morning Call] https://t.co/n7Huc0D3l2— Africanews Français (@africanewsfr) 7 juin 2017<br />