Le Kénya s’apprête à organiser des élections à risques. 19 millions d‘électeurs sont appelés aux urnes ce mardi pour élire leur président, leurs députés, sénateurs, gouverneurs et représentants aux assemblées locales.<br /><br />Lors du dernier scrutin présidentiel en 2013, le système informatique avait failli. Il y a quelques jours, le responsable informatique de la Commission électorale a été torturé et abattu.<br /><br />Le président sortant Uhuru Kenyatta brigue un second mandat. Il est le fils du premier président du Kenya.<br /><br />Ce dimanche, il a assisté à une messe à Nairobi. Il a exprimé son souhait que le scrutin se déroule de manière pacifique. Il y a dix ans, une crise postélectorale avait fait plus d’un millier de morts et un demi-million de déplacés.<br /><br />Ces derniers jours, de nombreux habitants quittent la capitale kényane, par craintes de nouvelles violences.<br /><br />Face au président sortant, une coalition hétéroclite, avec à sa tête Raila Odinga, qui se présente pour la quatrième fois à la présidentielle.<br /><br />Deux conseillers nord-américains travaillant pour sa campagne ont été récemment expulsés du pays. Les autorités soupçonnent l’opposition d’avoir mis en place un système de décompte parallèle.<br /><br />Les deux camps ont organisé des super-campagnes électorales très onéreuses.<br />
