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Derniers meetings pour Martin Schulz

2017-09-23 1 Dailymotion

La chancelière allemande Angela Merkel, favorite des élections, et son rival social-démocrate bouclent samedi dans leur fief respectif une campagne laborieuse, marquée sur la fin par une montée la droite nationaliste. <br /><br />A la veille du scrutin législatif, la chancelière de 63 ans doit se rendre dans sa circonscription de la région du Mecklembourg-Poméranie, dans l’ex-RDA. <br /><br />Son adversaire social-démocrate Martin Schulz, largement distancé dans les sondages, fera lui son dernier raout électoral à Aix-la-Chapelle (ouest), près de sa ville natale. <br /><br />Avec un tiers d’indécis et l‘érosion du score des conservateurs dans les derniers sondages, l’ancien président du Parlement européen de 61 ans veut encore croire à sa chance. “Qui ne vote pas pour le SPD vote pour Merkel!“, a-t-il récemment lancé. <br /><br />Ce vendredi, Martin Schulz était en meeting à Berlin. “_Ce sont les électeurs et pas les sondages qui auront le dernier mot. Je pense que le SPD a encore toutes ses chances et qu’il doit se battre. Dans le passé, les choses ont souvent changé vers la fin. Ça pourrait être le cas encore cette fois”, a déclaré l’un de ses partisans au micro d’Euronews.<br /><br />En cas de nouvelle victoire d’Angela Merkel, la chancelière aura comme défi de former un gouvernement.<br /><br />Elle a exclu de gouverner avec les deux partis aux extrêmes. L’option la plus simple sur le papier, et synonyme de continuité politique, serait de reconduire une grande coalition avec les sociaux-démocrates. Mais le SPD, en pleine crise existentielle, pourrait cette fois choisir de se ressourcer dans une cure d’opposition. <br /><br />Autre possibilité pour la chancelière : une alliance avec le parti libéral FDP, en bonne voie de revenir au Bundestag après en avoir été éjecté en 2013, et les Verts. Une coalition à deux avec l’un de ces petits partis semble impossible au vu des sondages. <br /><br />Les divergences entre écologistes et libéraux sur l’avenir du diesel ou l’immigration promettent toutefois d‘être très compliquées à gérer. Et le photogénique leader du FDP de 38 ans, Christian Lindner, —farouchement opposé, entre autres, aux propositions françaises de réformes de la zone euro— s’annonce comme un partenaire difficile pour Angela Merkel. <br /><br />Avec agence (AFP)<br />

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