Entrée en vigueur ce dimanche, et jusqu’au 9 janvier, d’un cessez-le-feu entre les rebelles de l’ELN et le gouvernement colombien. <br /><br />Cet accord a été conclu au début du mois dans le cadre des négociations de paix visant à mettre fin à un conflit armé qui dure depuis 53 ans. <br /><br />Dans une vidéo tournée dans une zone montagneuse, avec un fusil et un ordinateur portable posé sur la table devant lui, le chef suprême de l’Armée de libération nationale a appelé ses troupes à respecter ce cessez-le-feu.<br /><br />Nicolas Rodriguez, alias “Gabino”, chef de l’ELN : “Non seulement, ce cessez-le-feu bilatéral va interrompre les actions offensives entre les deux parties, mais il va aussi permettre d’apporter d’importants secours humanitaires au peuple colombien.” <br /><br />D’ailleurs, le président colombien a tenu à prévenir que le but de cette trêve était avant tout humanitaire.<br /><br />Juan Manuel Santos, président de la Colombie : “Les forces armées et les policiers – soyons clairs – continueront à accomplir leurs devoirs constitutionnels dans le pays tout entier.”<br /><br />Juan Manuel Santos précise que l’ELN doit, je cite, “arrêter de commettre des enlèvements, de recruter des mineurs et d’attaquer nos infrastructures”. <br /><br />L’Armée de libération nationale, qui compte encore 1.500 combattants, est la dernière guérilla active en Colombie depuis l’accord de paix signé l’an passé avec les FARC. <br /><br />Colombia’s ELN rebel commander orders ceasefire beginning Sunday https://t.co/eUz74WN6b1 pic.twitter.com/u9lBEJcGzk— Reuters Top News (@Reuters) 30 septembre 2017<br />