La Première ministre britannique n’oubliera le cauchemar qu’elle a vécu à Manchester où un comédien lui a tendu un formulaire de licenciement au moment où elle s’adressait aux militants.<br /><br />Le manifestant a ensuite prétendu que c’est Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères à qui l’on prête de grandes ambitions, qui lui avait demandé de le faire.<br /><br />Theresa May avait déjà était gênée par une quinte de toux à répétition qui avait suscité les rires d’une partie de l’assistance.<br /><br />Comble de malchance, une des lettres du slogan inscrit derrière elle s’est ensuite détachée en plein discours.<br /><br />Toute la presse britannique fait sa une du raté de Theresa May : le Times de Londres titre sur “l’ultime avertissement” après “la pagaille” du discours de Manchester, le Daily Telegraph parle d’une “tragique malchance” à la tribune et le Sun revient sur le slogan parti en morceaux.<br /><br />Theresa May comptait sur ce discours pour relancer son parti et raffermir son autorité après les législatives de juin dernier.<br /><br />À l’inverse, la Première ministre conclue un congrès où les Conservateurs ont étalé leurs divisions sur le Brexit et la direction du parti.<br />