Le gouvernement espagnol avait donné à Carles Puigdemont jusqu‘à 10 heures du matin ce lundi, pour clarifier sa position sur l’indépedance de la Catalogne. Il a habilement évité de le faire.<br /><br />Si le président catalan a bien addressé un courrier au Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, c’est d’avantage pour affirmer que sa priorité était le dialogue. Pour y parvenir, le leader séparatiste se donne deux mois.<br /><br />Dans sa lettre, Carles Puigdemont fait deux demandes à l’exécutif espagnol : celle de rencontrer Mariano Rajoy “le plus vite possible“ et la fin de la “répression contre le peuple et le gouvernement de Catalogne“.<br /><br />En revanch,e Carles Puigdemont, qui avait proclamé l’indépendance de la région avant d’en suspendre les effets, s’est refusé de dire s’il avait ou non proclamé la République catalne.<br /><br />Le gouvernement central menace de mettre sous tutelle les autorités catalanes, comme l’autorisé l’article 155 de la constitution espagnole, qui n’avait encore jamais été enclanché dans l’histoire de la démocratie espagnole.<br />