Une étude de l’Université de Northwestern vient d’exhumer un ancestral mécanisme d’autodéfense qui bloquait la prolifération des cellules cancéreuses dans notre corps. <br /> <br />Les molécules d’ARN déclenchaient l’autodestruction des cellules malignes dès leur apparition. <br /> <br />Elles se suicidaient pour ne pas contaminer le reste de notre organisme. <br /> <br />Les molécules d’ARN éliminent simultanément la cohorte de gènes nécessaires à leur survie : les cellules cancéreuses n’ont aucun moyen de se défendre. <br /> <br />Ce mécanisme présent dans chacune de nos cellule remonterait à plusieurs centaines de millions d’années. <br /> <br />Les chercheurs ont fini par trouver ces molécules en testant une classe de petits ARN interférents que les scientifiques utilisent pour supprimer l’activité du gène. <br /> <br />Ces ARN sont conçus pour prendre plusieurs séquences du gène susceptible d’être attaqué, et les convertissent en ARN double-brin. <br /> <br />Ces nouvelles molécules d’ARN introduites dans les cellules suppriment l’expression du gène dont elles sont dérivées. <br /> <br />Ils ont inoculé les molécules tueuses via des nanoparticules à des souris porteuses d’un cancer des ovaires typiquement humain. <br /> <br />Les tailles tumeurs ont considérablement diminué sans pour autant laisser d’éventuelles toxines chez les cobayes. <br /> <br />Plus important encore : les tumeurs n’ont pas résisté à la forme de ce traitement expérimental.
