Les tensions qui agitent la péninsule coréenne vont-elles redoubler ou s’apaiser ? Les deux jours à venir le diront. Après le Japon, le président américain, est arrivé en Corée du Sud. <br />Evoquant les divergences marquées avec Séoul sur le dossier nucléaire nord-coréen, Trump a promis, je cite, de “régler tout ça”. En septembre, il avait accusé le président sud-coréen de “défendre une politique d’apaisement vouée à l‘échec”... Moon Jae-In va sans doute redemander à Trump qu’aucune intervention militaire contre Pyongyang ne se fasse sans son consentement préalable.<br />Mais hier, symboliquement, Séoul a tout de même pris de nouvelles sanctions, plaçant 18 banquiers nord-coréens sur sa liste noire… <br /><br />La population sud-coréenne, quant à elle, est divisée face à Trump, des manifestations de sympathie et de défiance ont accueilli le président américain… Les pacifistes dénoncent l’attitude belliqueuse de Trump qui met en danger leur pays et toute la péinsule coréenne. <br /><br />Au Japon, Trump et Shinzo Abe ont défendu la même idée, à savoir que toutes les options sont sur la table quant à l’attitude à adopter face à Kim Jung-Un. Et Tokyo a convenu de mettre en place de nouvelles sanctions : les avoirs de 26 individus et 9 organisations vont être gelés sur le sol japonais. <br /><br />Les tensions actuelles sur la péninsule coréenne sont causées par l’intensification des programmes militaires de Pyongyang, qui a réalisé en septembre son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, et testé plusieurs missiles potentiellement susceptibles d’atteindre le territoire américain. La surenchère verbale et des échanges d’insultes entre le président américain et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un ont aussi contribué à la montée des tensions. <br /><br />Tokyo et Séoul prennent des sanctions contre la Corée du Nord https://t.co/6ANYxP3Xqt pic.twitter.com/wM1cepeof2— Les Echos (@LesEchos) 6 novembre 2017<br />
