Sous les cris des manifestants pour et contre l’indépendance, Carme Forcadell, la présidente du Parlement de Catalogne, est arrivée jeudi matin à la Cour suprême de Madrid. Un juge doit décider si elle doit être incarcérée dans une enquête pour “rébellion”, délit passible de 15 à 30 ans de prison en Espagne. L’indépendantiste est entendue par le juge aux côtés de cinq autres élus. Tous sont soupçonnés d’avoir suivi “une stratégie concertée en vue de déclarer l’indépendance”.<br /><br />Selon le Parquet, cette stratégie aurait démarré bien avant la déclaration officielle d’indépendance du Parlement catalan le 27 octobre. C’est Carme Forcadell, elle-même qui avait compté, un à un, les bulletins des élus qui avaient voté pour la sécession, 70 sur 135, un fait sans précédent en Espagne. <br /><br />Cette déclaration officielle d’indépendance du Parlement catalan a été annulée mercredi par la Cour constitutionnelle dans la plus grave crise qu’ait connue l’Espagne en 40 ans de démocratie.<br /><br />El Ple del parlament_cat aprova la resolució sobre la declaració dels representants de Catalunya. pic.twitter.com/zbQR9dO8uO— Carme Forcadell (ForcadellCarme) 27 octobre 2017<br />