<p>Lors de son déplacement à Abu Dhabi, Emmanuel Macron a évoqué la question du retour des djihadistes français et notamment celui des femmes et enfants, étudié « au cas par cas ». Ce vendredi 10 novembre, Jean-Yves Le Drian est revenu sur ce sujet sur Europe 1. « Les djihadistes français sont des ennemis. Ils ont combattu la France », déclare le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Concernant le retour des familles, il confirme que « le ‘cas par cas’ dont parle Emmanuel Macron concerne les enfants ». Même son de cloche pour Florence Parly sur LCI. « Là où il y a une différence à opérer, c’est entre les djihadistes et leurs familles et éventuellement lorsqu’il y a des enfants. C’est là que le traitement intervient au cas par cas », déclare la ministre des Armées.</p> <br /> <br /><p>Sur France info, le procureur François Molins donne son avis sur ce choix. « La notion de cas par cas est une approche pragmatique et pleine de bon sens », estime-t-il précisant que « le retour en France concerne un certain nombre de femmes , le plus souvent des veuves avec des enfants ». Sur LCP, Nicolas Bay évoque également le cas des enfants des djihadistes français. « S’ils sont Français, il faut essayer, autant que faire se peut de les protéger », déclare le vice-président du FN.</p> <br /> <br /><p>Sur Cnews, Christian Estrosi se dresse contre « la cinquième colonne ». « Les victoires remportées en Syrie, en Irak, au Mali, représentent des menaces à un niveau plus élevé chez nous », indique le maire de Nice. « La cinquième colonne que j’ai dénoncée, elle est plus que présente aujourd’hui parce que désormais extrêmement affaiblie en Syrie. Elle va se renforcer chez nous », juge-t-il.</p> <br />