Selon Mediapart, la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris aurait étouffé un raté juste après l’attentat contre le prêtre Jacques Hamel. <br />Eté 2016, l’homme est assassiné dans son église à Saint-Étienne-du-Rouvray sous les yeux de quelques fidèles. <br />Les deux tueurs de 19 ans sont connus d’internet, Abdel Malik Petitjean et Adel Kermiche. <br />Quelques jours plus tôt, dans les bureaux de la DRPP, un agent spécialisé dans la surveillance d’internet <br />avait consigné une alerte sur une note à propos des menaces d'Adel Kermiche. <br /> <br />Le jihadiste avait posté un message audio où il appelait à attaquer les églises, 5 jours avant l’attentat. <br /> <br />L’agent transmet la note à ses supérieurs hiérarchiques mais personne ne la consulte. <br /> <br />Selon Mediapart, plusieurs d’entre eux sont en congés. <br /> <br />La note n’atteindra jamais le service responsable de la zone de Saint-Étienne-du-Rouvray. <br /> <br />Le 26 juillet 2016, quelques heures après le meurtre, un officier aurait demandé à un agent d'effacer la fiche de renseignement et d’en faire disparaître les traces. Le but ? Camoufler le « raté ».
