<p>La circulaire immigration éditée par Gérard Collomb et datée du 12 décembre continue de diviser. Les opposants à Emmanuel Macron s’élèvent contre la ligne politique concernant l’immigration menée par le gouvernement. Invité de RTL ce jeudi 11 janvier, Benoît Hamon n’a pas mâché ses mots. « Il n’y a plus d’inconditionnalité. On trie ceux qu’on héberge et ceux qu’on rejette à la rue ou qu’on veut expulser. (...) C’est du viol de domicile privé. (...) Une forme de criminalisation de la pauvreté », estime l’ancien candidat socialiste à la présidentielle ajoutant plus loin « qu’on est en train de faire le tri des migrants ».</p> <br /> <br /><p>Même son de cloche pour Clémentine Autain. « La France a une politique consistant à trier les migrants et ne pas accueillir les réfugiés qui fuient la guerre », déclare la députée La France Insoumise sur BFMTV. « Notre pays est en train de perdre son âme sur la question des migrants », juge pour sa part le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur Europe 1.</p> <br /> <br /><p>Invité sur LCI, Luc Ferry commente également la politique d’Emmanuel Macron en matière d’accueil des migrants. « Sa politique est la même que d’habitude. Elle est la même que celle de Manuel Valls ou de Nicolas Sarkozy », indique l’ancien ministre de l’Éducation.</p> <br /> <br /><p>À l’inverse, les membres du gouvernement défendent cette circulaire. « La circulaire Collomb n’est pas un problème en soi », indique Christophe Castaner. « Immédiatement le Premier ministre a proposé que les associations qui s’en sont inquiétées puissent être dans ce comité de vigilance et de surveillance », ajoute le délégué général de La République en marche. « Il n’y a pas de remise en cause de l’accueil universel. Depuis toujours les associations travaillent en accord avec les services de l’État. Ils ne sont pas triés les migrants ! On s’informe sur leurs situations », estime pour sa part Jacqueline Gourault sur LCP.</p> <br />