TABLE RONDE N°3<br />QUELLES ACTIONS POSSIBLES POUR L’ENTREPRISE ?<br /><br />L’huile de palme est, le plus souvent, exclusivement associée<br />par les consommateurs à la nourriture. De nombreuses campagne ont en effet été menées pour dénoncer son utilisation ultra fréquente dans les produits de nos supermarchés. Sa présence dans de nombreux produits nous amènerait à la consommer en excès, favorisant l’obésité et l’apparition de maladies cardio-vasculaires.<br /><br />Mais l’huile de palme ne se situe pas que dans nos assiettes.<br />Elle est aussi utilisée pour produire de la chaleur, de l’électricité et des agro-carburants. 60% de l’huile de palme importée en Europe sert dans la production énergétique, alors que dans l’alimentation, elle ne représente que 34% des importations.<br />Face aux limites de la certification et pour exiger des garanties<br />supplémentaires, les parties prenantes se sont tournées vers<br />les entreprises acheteuses, les leaders du secteur alimentaire<br />et pétrolier.<br /><br />Quelles sont les politiques d’investissement des entreprises<br />pétrolières et agro-alimentaires vis-à-vis de l’huile de palme ?<br />Rendent-elles publiques leur chaîne d’approvisionnement ?<br />Quel est le rôle des partenaires sociaux pour permettre une plus<br />grande durabilité ? Comment mieux intégrer les critères sociaux<br />et environnementaux dans les régulations ?<br /><br />Intervenants :<br />Emmanuel Faber, président-directeur général de Danone<br />Sue Longlet, secrétaire générale de l’Union internationnale<br />des travailleurs de l’alimentation (UITA)<br />Marc Blanc, ancien administrateur salarié de Total et conseiller CFDT au Cese, co-rapporteur de l’avis « Vers une bioéconomie durable »<br /><br />CONCLUSION<br />par Hervé Garnier, secrétaire national de la CFDT
