Pics de pollution. Paris réclame le rétablissement de la gratuité des transports en commun.<br /><br />Le Conseil de Paris veut réclamer à la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, le rétablissement de la gratuité des transports en commun les jours de pollution. Ce système avait été abandonné en 2017 et remplacé par des tarifs réduits.<br /><br />La Ville de Paris a demandé ce vendredi à Valérie Pécresse, patronne de la Région et des transports en Ile-de-France, le rétablissement de la gratuité des transports en commun les jours de pics de pollution.<br /><br />Sur proposition des écologistes, le Conseil de Paris a voté un vœu pour que la Ville fasse cette demande à la présidente d’IDF-Mobilités (ex-Stif), qui avait remplacé en 2017 la gratuité des transports en commun lors des pics de pollution par un « forfait antipollution » à tarif réduit.<br /><br />Une cagnotte de 90 millions d’euros<br />Pascal Julien (EELV) a noté que le budget de l’organisation régionale des transports bénéficiait d’une « cagnotte imprévue de 90 millions d’euros » en raison de l’augmentation du pass Navigo, ce qui « peut financer le transport gratuit pendant 22 jours » de pics.<br /><br />Pour l’exécutif, l’adjoint EELV aux Transports Christophe Najdovski a estimé « illogique et incompréhensible » que les transports en commun soient payants les jours de pollution quand le covoiturage qui « utilise la voiture » est rendu gratuit par la Région les jours de grève SNCF.<br /><br />Le groupe LR a défendu la décision régionale en affirmant que les 4 millions d’euros que coûte un jour de gratuité « peuvent payer 220 bus électriques », a indiqué Julie Boillot.<br /><br />Le Conseil de Paris a également voté un vœu proposé par le PCF demandant que les tarifs de transports collectifs en Ile-de-France n’augmentent pas en 2018.
