Elue à l’Académie française le 3 mai, Barbara Cassin explique pourquoi il ne faut pas céder au « global english », une langue anglaise simplifiée qui véhicule, selon elle, des valeurs contestables. <br /> <br />Il ne s’agit pas de protectionnisme de la langue mais bien au contraire d’une volonté de défendre la diversité et de lutter contre le « ranking » (« classement ») et le « formatage de la pensée ». « Il n’y a pas un langage, explique la philosophe, mais des langues. » Contre cette pensée unique, une arme efficace et belle : la traduction.