Le premier ministre a lancé les premières annonces pour 2019 ce dimanche 26 août dans les colonnes du Journal du dimanche. <br /><br />"En 2019, nous prévoyons environ 4.500 suppressions de postes" de fonctionnaires, affirme le Premier ministre , précisant que les 50.000 suppressions annoncées à l'horizon 2022 se feront en marge d'une "transformation de l'action publique qui monte en puissance au fil du temps". "Je peux déjà vous dire qu'en 2020, le chiffre sera supérieur à 10.000", précise Édouard Philippe. <br /><br />"Dès le 1er septembre 2019, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires seront supprimées pour tous les salariés, dans le privé comme dans le public", a déclaré le Premier ministre.<br /><br />"Les prestations qui bénéficient à nos concitoyens les plus fragiles, comme le RSA, seront augmentées conformément à la loi", indique le Premier ministre. "Certaines le seront même très significativement : la prime d'activité, le minimum vieillesse, l'allocation pour les adultes handicapés.<br /><br />D'autres prestations progresseront de façon plus modérée, de 0,3% par an en 2019 et 2020 : l'aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite", poursuit-il, confirmant une sous-indexation de ces prestations, c'est-à-dire une augmentation inférieure à l'inflation.<br /><br />Concernant l'indemnisation du chômage: "La question de la dégressivité des allocations chômage a été posée par le député Aurélien Taché (LREM, ndlr). Nous pouvons en discuter, nous n'aurons ni tabou ni présupposés", martèle le Premier ministre.<br /><br />Sur les arrêts maladies: "Il ne s'agit pas de renvoyer vers tel ou tel le coût de ces indemnisations - les entreprises pas plus que d'autres", affirme le Premier ministre. "C'est ensemble qu'il faut résoudre le problème. J'écarte l'hypothèse d'une mesure brutale de transfert vers les entreprises, c'est clair."
