Le Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCR), avait été saisi en 2016 par deux Françaises de confession musulmane qui avaient été condamnées à une amende pour le port en public du niqab. <br /> <br />Les experts qui le composent ont ainsi demandé à Paris de «compenser» les deux plaignantes et de réviser la loi. <br /> <br />Selon eux, la laïcité «dure» à la française (opposée à celle pratiquée en Angleterre jugée plus permissive) serait de nature à «porter atteinte à la liberté religieuse » et créé «une discrimination» à l’égard des musulmanes vis-à-vis des autres femmes. <br /> <br />L’avis de la HCR n'a pas valeur de loi, mais recèle une valeur morale importante. <br /> <br />L’organisation internationale s’était déja prononcée en faveur de Fatima Atif dans l’affaire ayant opposé en 2008 cette jeune femme à son employeur la crèche Baby-loup qui l’avait licenciée pour son refus d’ôter son voile sur son lieu de travail.
