Le 2 octobre 2018 dernier, la loi Egalim avait été adopté par l’Assemblée nationale, après plus de 9 mois de débats parlementaires intensifs.<br /><br />Pourtant, 23 des 98 articles viennent d’êtres censurés par le Conseil Constitutionnel, mettant un coup d’arrêt aux défenseurs de la biodiversité.<br /><br />La Loi Egalim était initialement conçue pour venir au secours d’agriculteurs de plus en plus en souffrance.<br /><br />Plus d’un mois après son adoption, c’est plus d’un quart de son contenu qui a été supprimé, le tout sous l’égide d’une seule instance.<br /><br />C’est donc un total de 23 articles qui ont été abrogé. Parmi ceux-ci, des mesures pourtant attendues par les divers organismes verts.<br /><br />Uu article permettait à quiconque de donner, d’échanger mais également de vendre des semences de variété non-inscrites au catalogue officiel.<br /><br />Cela s’étendait donc du petit jardinier amateur jusqu’aux collectivités publiques.<br /><br />La majorité des personnes et organismes ayant réagi à cette censure express s’interrogent sur l’influence des lobbies.<br /><br />L’association « Les amis de la Terre » a décidé de déposer un recours auprès du Conseil Constitutionnel afin de protester contre cette décision de censure.<br />
