<p>A l’instar de Marine Le Pen, Gilbert Collard est loin d’être convaincu par la proposition de moratoire </a>annoncées par Edouard Philippe</a> pour calmer la gronde. «Il se moque du monde ! Ce moratoire est un assommoir, assène-t-il. Il prend du temps pour plumer plus tard».</p> <br /> <br /><p>Il ajoute: «C’est vraiment prendre les gens pour des cons ! On leur dit, jusqu’aux élections européennes, il n’y aura pas de taxes et après, on remet les taxes !».</p> <br /> <br /><p>Pour Gilbert Collard, la solution est simple : la dissolution. «Si on n’en est pas là, quand sera-il-temps ? Quand on voit ce qu’il s’est passé à Paris la semaine dernière, quand on entend la colère </a>douloureuse, on se dit qu’on est quand même arrivé dans quelque chose qui est de l’ordre de la révolte. Si on ne fait pas le nécessaire, prévient-il, pour que la parole politique circule de nouveau, pour que le débat existe, comment va-t-on en sortir ?».</p> <br /> <br /><p>Le RN n’est pas le seul à militer pour la dissolution</a>. Jean-Luc Mélenchon est, lui aussi, de cet avis. Un apparentement gênant ? «Moi, je n’ai aucune gêne à être d’accord avec quelqu’un qui est d’accord avec moi ! réplique notre invité. Moi je serais près à voter une loi proposer par Mélenchon par exemple, si c’est une bonne loi, et s’il est calme et qu’il ne défonce pas les portes ! Il s’agit maintenant de revenir à l’intérêt général».</p> <br /> <br /><p>Dans un autre registre, Gilbert Collard dénonce encore une majorité LREM</a> «complètement aux ordres, à tel point que cela en est ridicule» et qui paralyse la vie parlementaire. « On se croirait dans une émission de téléréalité ! ». A propos d’une possible motion de censure contre le gouvernement, là encore, Gilbert Collard l’affirme: «Oui, je signerais cette motion de censure» si elle était proposée. </p> <br /> <br /><p>«Je n’ai pas peur de dire que je voudrais récupérer politiquement ce mouvement», conclut l’avocat en référence aux Gilets jaunes</a>. «Ils me donnent une espèce de fierté contestataire. On croyait que la France dormait ; abrutie par BFM, mais non, elle réagit». </p> <br />
