Selon une étude, l’Évolution a utilisé une sorte de formule universelle pour transformer les espèces non monogames en espèces monogames.<br /><br />L’activité de certains gènes dans le cerveau aurait été augmentée au détriment d’autres.<br /><br />Des biologistes anglais ont comparé l’ADN de 10 espèces de petits vertébrés (quatre mammifères, deux oiseaux, deux grenouilles et deux poissons).<br /><br />Ils ont identifié cinq espèces monogames et ont ensuite sélectionné un proche parent ayant un mode de vie beaucoup moins « exclusif » pour chacune d’elles.<br /><br />Les biologistes ont conclu qu’une modification génétique universelle serait à l’origine du comportement monogame de certaines de ces espèces.<br /><br />Si la monogamie présente des avantages pour certaines espèces, elle a aussi ses inconvénients, comme le fait de devoir supporter un même partenaire sur de longues périodes.<br /><br />Mais les modifications génétiques engendrées par l’évolution ont permis de contourner ces problèmes en détournant le système de récompense des espèces monogames.