Afghanistan. Plus de 100 morts dans l’attaque d’une base militaire revendiquée par les talibans. <br /> <br />Une voiture piégée a explosé dans une base militaire de la province afghane de Maidan Wardak ce lundi 21 janvier. Le bilan est très lourd. 126 membres des forces de sécurité du pays y ont perdu la vie, selon le haut responsable du ministère de l’Intérieur. Les talibans ont revendiqué l'attaque. <br /> <br />Après la Syrie, l’Afghanistan est de nouveau victime d’une attaque à la voiture piégée. Plus de 100 membres des forces de sécurité afghanes ont été tués lundi 21 janvier dans un attentat. <br /> <br />Revendiquée par les talibans, l’attaque est intervenue sur une base militaire de la province de Maidan Wardak, dans le centre de l’Afghanistan, selon les autorités. <br /> <br />Le haut responsable du ministère de l’Intérieur a déclaré que « 126 personnes ont été tuées par l’explosion à l’intérieur du camp d’entraînement militaire ». Un représentant des autorités provinciales a confirmé qu’il y avait plus de 100 morts. <br /> <br />Un deuxième véhicule « neutralisé » <br />Le bilan fourni par le gouvernement était jusqu’ici de 12 morts et 28 blessés. Après l’explosion de la voiture piégée, deux individus armés ont tenté de pénétrer à l’intérieur de la base mais ils ont été abattus, a déclaré le porte-parole du gouverneur de la province, Mohebullah Sharifzai. <br /> <br />« Un deuxième véhicule, bourré d’explosifs, a lui aussi été découvert, et il a été neutralisé », a-t-il ajouté. Les insurgés ont intensifié leurs attaques ces derniers mois pour tenter de chasser du pouvoir le gouvernement pro-occidental en place à Kaboul. <br /> <br />Une province qui connaît régulièrement des attaques <br />Avant cet événement, la tenue de pourparlers avec les États-Unis se profilait pour tenter de mettre un terme au conflit en cours depuis 2001. <br /> <br />Maidan Wardak est située le long de l’itinéraire reliant la capitale au sud du pays. La province est régulièrement le théâtre d’attentats suicide, notamment dans son chef-lieu, perpétrés par des insurgés qui contrôlent les localités des montagnes des environs.