La Cour d’appel de Paris a refusé mercredi 30 janvier la demande de libération de l’ancien boxeur Christophe Dettinger, maintenu en détention provisoire pour avoir frappé deux gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets jaunes, début janvier. Il doit être jugé le 13 février. <br /> <br />La cour d’appel de Paris a ordonné mercredi le maintien en détention provisoire de l’ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger, dans l’attente de son procès le 13 février pour l’agression de deux gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets jaunes à Paris. <br /> <br />Incarcéré depuis le 9 janvier, Christophe Dettinger demandait sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. La décision de la cour va lui être notifiée à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. <br /> <br />L’ex-boxeur de 37 ans comparaîtra donc détenu à son procès pour « violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique », devant le tribunal correctionnel de Paris. <br /> <br />Vidéo devenue virale <br />La représentante du parquet général avait requis lundi le maintien en détention de Christophe Dettinger, en raison de la « personnalité extrêmement inquiétante et dangereuse » de cet homme « parfaitement impulsif et totalement déterminé à commettre des actes violents ». <br /> <br />La vidéo de Christophe Dettinger frappant deux gendarmes à coups de poing et de pied sur une passerelle lors d’une manifestation des Gilets jaunes le 5 janvier était devenue virale. Recherché après cette agression, il ne s’était présenté à la police que deux jours plus tard. <br /> <br />Les deux gendarmes blessés, qui se sont constitués parties civiles, se sont vu prescrire respectivement 15 et 2 jours d’incapacité totale de travail (ITT). <br /> <br />Marié, père, employé et propriétaire de son logement <br />Jugé le 9 janvier en comparution immédiate, M. Dettinger, ancien champion de France 2007 et 2008 des lourds-légers, avait demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal correctionnel avait délivré un mandat de dépôt à son encontre, visant à « empêcher la réitération des faits et une soustraction à la justice ». <br /> <br />Les avocats de Christophe Dettinger ont contesté ce placement en détention provisoire, alors que leur client « présente toutes les garanties de représentation possibles ». « Il est marié, il a trois enfants, il est employé, il est propriétaire de son pavillon et il a un casier vierge », avait souligné Me Laurence Léger.