Le procureur de la République de Paris est revenu sur la suspension de la garde à vue de l'incendiaire présumée, à l'origine du drame de la rue Erlanger, dans le 16ème arrondissement de la capitale.<br /> <br />Il a indiqué que la quarantenaire, alcoolisée au moment de son arrestation, tenait des propos confus au terme desquels elle a nié les faits. Le procureur de la République est ensuite revenu sur les antécédents judiciaires et psychiatriques de la suspecte. <br />" Je vous précise qu’aucune condamnation ne figure dans son casier judiciaire, a-t-il commencé. Elle a toutefois déjà été impliquée dans 2 procédures en 2016, l’une pour vol précédé de dégradation, en l’occurrence la mise à feu de vêtements dans un magasin, et l’autre pour une contravention de violences". <br />"Ces deux procédures ont fait l’objet d’un classement par le parquet de Paris. Classement motivé par l’état mental de la mise en cause, a jouté Rémy Heitz".<br />"Mme Essia B. a fait par ailleurs l’objet de 13 hospitalisations au sein de l’hôpital psychiatrique Sainte Anne à Paris entre 2009 et 2019, a-t-il précisé avant de conclure : "La dernière qui a été prise du 18 au 30 janvier 2019 a été levée sur décision médicale."<br />