Du dégoût, de l’exaspération et enfin du renoncement. Les panneaux devant l’usine Ford de Blanquefort spécialisée dans la fabrication des boîtes automatiques résume l’histoire de ce site industriel. <br /><br />Les 850 salariés, résignés, savent que Ford va partir. Mais ils rêvent encore d’une réindustrialisation avec des emplois à la clé.<br /><br />Le leader syndical Philippe Poutou aimerait surtout que Ford rembourse toutes les subventions publiques versées par les autorités. Il estime cette somme à plus de 40 millions d’euros. <br /><br />La validation du nouveau plan social de Ford en mars enclencherait la procédure définitive de fermeture. En Gironde, 4.000 emplois directs ou indirects dépendent de cette usine.<br />
