Il ne reste plus grand-chose du kiosque à jour de Michelle Brigaut. Cette dernière avait investi dans ce petit commerce des Champs-Elysées, il y a 35 ans. Samedi, c’est son outil de travail qui est parti en fumée pour un coût qu’elle a encore du mal à estimer.<br />Au total, rien que sur les champs, ce sont 80 enseignes qui ont été touchées, dont une vingtaine pillée. Symbole du pouvoir et de l’argent, la brasserie du Fouquet’s a été en partie incendiée. Pour les commerçants, le coût de ces dégradations est encore difficile à chiffrer. <br />Une fois les dossiers bouclés les assurances rembourseront tout ou partie des dégâts occasionnés. <br />Pour le mobilier urbain, la facture risque aussi d’être élevée. Le 1er décembre dernier, le coût des destructions avaient été évaluées à près 4 millions d’euros. <br />La maire de Paris, Anne Hidalgo, a estimé que la journée de samedi a probablement été la plus volumineuse en termes de dégâts. Comme les associations de commerçants, elle a demandé à être reçue par le Premier ministre.