En Europe, Viktor Orban est un cas à part. En juin 1989, il est un jeune dissident qui demande le départ des troupes soviétiques de Hongrie. Mais, trente ans plus tard, après quatre mandats à la tête de son pays, dont trois d’affilée, il incarne le modèle des droites nationalistes et se veut l’apôtre de la « démocratie illibérale ». Il est un anti… anti-migrants, anti-médias libres, anti-Union européenne qu’il qualifie volontiers de « colonisateur des temps modernes », mais il se garde bien toutefois de renoncer aux subventions européennes. À la veille des élections européennes, le PPE (Parti populaire européen) qui regroupe les formations de droite a suspendu sa formation le Fidesz, mais sans l’exclure car Viktor Orban est loin d’être isolé en Europe.<br /><br />Avec :<br /><br />- Amélie Poinssot, journaliste à Mediapart.<br />→ À lire aux éditions Solin/Actes Sud : « Dans la tête de Viktor Orban ». <br />→ Plus d’infos : ici<br />- Paul Gradvohl, maître de conférence à l’Université de Lorraine.<br />→ Plus d’infos : ici <br /> <br /> <br /> <br /> <br /><br />- Joël Le Pavous, correspondant de Courrier International en Hongrie. En ligne de Budapest.<br />→ À lire aux éditions Cosmopole : « Dictionnaire insolite de la Hongrie »<br />→ Plus d’infos : ici <br /> <br /> <br /> <br />En partenariat avec Courrier International<br /><br />http://www.rfi.fr/emission/20190407-hongrie-orban-viktor-anti-migrants-medias-libres-union-europeenne
