Le gouvernement équatorien ne s’apprêterait pas à expulser le lanceur d’alerte australien Julian Assange et assure n’avoir pas conclu d’accord avec le gouvernement britannique à ce sujet. « En diffusant des informations qui déforment la vérité, [Assange] et ses associés manifestent une fois encore leur ingratitude et leur manque de respect pour l’Équateur », explique l’Équateur dans un communiqué. <br /> <br />Le gouvernement équatorien a nié être sur le point d’expulser le lanceur d’alerte australien Julian Assange de son ambassade au Royaume-Uni dans laquelle il est réfugié depuis sept ans. Un ami de Julian Assange a déclaré cette semaine à la presse que l’Australien s’attendait à être mis dehors à tout instant, le président équatorien Lenin Moreno lui ayant reproché à plusieurs reprises de ne pas respecter les conditions de son droit d’asile. <br /> <br />Dans un communiqué diffusé tard vendredi soir, les autorités de Quito ont nié avoir conclu un accord avec le gouvernement britannique à ce sujet. L’Équateur « rejette catégoriquement les fausses nouvelles qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux, propagées en grande partie par une organisation liée à Julian Assange, évoquant une résiliation imminente de l’asile diplomatique qui lui a été accordé depuis 2012 », lit-on dans le communiqué. <br /> <br />« En diffusant des informations qui déforment la vérité, [Assange] et ses associés manifestent une fois encore leur ingratitude et leur manque de respect pour l’Équateur », ajoute-t-il. Le fondateur de WikiLeaks s’est réfugié il y a sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres par crainte d’être extradé aux États-Unis, où son organisation fait l’objet d’une enquête de la justice fédérale.