Le fondateur de WikiLeaks a été condamné à 50 semaines de prison mercredi 1er mai à Londres, pour violation de ses conditions de liberté provisoire. Une décision qu’un groupe d’experts de l’ONU qualifie de « disproportionnée ». <br /> <br />La condamnation de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, à 50 semaines de prison pour violation de ses conditions de liberté provisoire par un tribunal britannique est « disproportionnée », a estimé vendredi 3 mai le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. <br /> <br />Dans un communiqué, ce groupe d’experts indépendants, qui sont mandatés par le Conseil des droits de l’Homme mais ne s’expriment pas au nom des Nations unies, se dit « profondément préoccupé » par la décision de la justice britannique, estimant qu’il s’agit d’une « peine disproportionnée » qui a été « imposée à M. Assange ».