Le thème l'Ombre de Dieu, une des clefs pour comprendre l'histoire de l’art contemporain, est expliquée par Jean de Loisy, le commissaire de l'exposition, à travers plusieurs œuvres.<br /><br />Dans la série des « Shadows » d'Andy Warhol, l'ombre suggère une présence et donne l’impression qu'il pourrait y avoir un envers des choses – sensation d’ambiguïté qui rappelle celle produite par le grand dessin mural tracé à la pointe d’argent par Marc Couturier. Une lumière presque vivante émane de leur surface. Ces œuvres marquent un intérêt pour un effet de mystère, que notre regard associe spontanément à la dévotion.<br />Alors que le religieux semble effectuer un retour partout dans le monde, certains artistes, comme Moshe Ninio ou Paul Chan, se livrent dans leurs œuvres à une méditation sur les risques politiques associés à ce retour de l’ombre de Dieu. Comme pourrait l’insinuer l'œuvre de Jean-Michel Alberola : l'espérance tient à un fil.<br /><br />LES OEUVRES PAR ORDRE<br />D'APPARITION DANS LE FILM :<br /><br />Andy WARHOL<br />Diamond Dust Shadow, 1979, 193 x 127,6 cm, The Merla Art Foundation, The Dresing Collection, Londres<br /><br />Paul CHAN<br />1st Light, 2005, installation avec vidéo projection numérique, 14 minutes, dimensions variables, Astrup Fearnley Collection, Oslo<br /><br />Jean-Michel ALBEROLA<br />L'espérance a un fil, l'espérance à un fil, 2006-2007, dimensions variables, collection particulière<br /><br />Le site de l'exposition Traces du sacré : <br />http://traces-du-sacre.centrepompidou.fr/