Le CFC-11, un gaz à effet de serre très puissant, a été détecté dans le nord-est de la Chine, selon une étude publiée dans la revue scientifique « Nature ». En 1987, un accord international avait été signé pour supprimer progressivement ces gaz responsables du trou dans la couche d’ozone. La Chine affirme y avoir mis un terme en 2007. <br /> <br />Des usines implantées dans le nord-est de la Chine ont produit de larges quantités d’un gaz détruisant la couche d’ozone, le CFC-11, en violation d’un traité international, selon une étude parue dans Nature. <br /> <br />Depuis 2013, les émissions annuelles de ce gaz ont augmenté d’environ 7 000 tonnes, selon les scientifiques qui ont mené cette étude publiée mercredi. « Les chlorofluorocarbures (CFC) sont les principaux responsables de la diminution de la couche d’ozone de la stratosphère, qui nous protège des radiations ultra-violettes du soleil », rappelle l’auteur principal Matt Rigby, de l’université de Bristol. <br /> <br />En 1987, un accord international, le Protocole de Montréal, avait été signé pour supprimer progressivement les CFC (utilisés dans la réfrigération et les aérosols), responsables du fameux « trou » dans cette couche gazeuse - en particulier au-dessus de l’Antarctique et l’Australie - protégeant la Terre de rayons qui provoquent cancers de la peau, dégâts oculaires et immunitaires.
