Les sénateurs examinent à partir de ce lundi 3 juin le projet de loi Santé, dont les grands axes ont déjà été adoptés en commission. La question de la désertification médicale qui divise les sénateurs devrait être largement débattue. <br /> <br />Fin du numerus claususpour les étudiants en médecine, hôpitaux de proximité, transformation numérique : le Sénat s’attaque lundi, après l’Assemblée nationale, à l’examen du projet de loi Santé, en étant sceptique quant à sa capacité à transformer un système « à bout de souffle ». <br /> <br />Les sénateurs auront toute la semaine pour ausculter le projet de loi relatif à « l’organisation et à la transformation du système de santé » et ses quelque 700 amendements, avant un vote solennel à l’issue de cette première lecture mardi 11 juin. Le gouvernement vise une adoption définitive avant fin juillet. <br /> <br />Traduisant une partie des mesures du plan « Ma Santé 2022 » présenté en septembre par Emmanuel Macron, le texte porté par Agnès Buzyn prévoit une réforme des études de santé pour notamment pallier le manque de médecins, la labellisation de 500 à 600 « hôpitaux de proximité », une régularisation de médecins étrangers et encore un accès élargi aux données de santé ou la création d’un espace numérique de santé.