L'ex-ministre des Affaires étrangères et candidat sérieux à la succession de Theresa May Boris Johnson a obtenu ce vendredi l'annulation de la citation à comparaître qui le visait pour des allégations de mensonges lors de la campagne pour le Brexit. Alors qu'il était maire de Londres, il avait affirmé que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d'euros) par semaine à Bruxelles. Cette affirmation avait notamment circulé dans tout le pays sur un bus rouge. <br /> <br />La justice britannique a rejeté vendredi les poursuites engagées contre Boris Johnson pour mensonge pendant la campagne du référendum du Brexit, une aubaine pour l'ex-ministre des Affaires étrangères au moment où il brigue la succession de la Première ministre Theresa May. La Haute cour de Londres a donné raison au député conservateur, qui avait introduit un recours pour empêcher ces poursuites. <br /> <br />Une juge du tribunal londonien de Westminster avait décidé la semaine dernière de le convoquer dans le cadre de ces accusations pour faute grave dans l'exercice de ses fonctions. « Nous annulons la décision du juge (...) de délivrer la citation à comparaître », a déclaré vendredi le juge Michael Supperston.
