L’ex-ministre PS Laurence Rossignol a réussi à faire adopter, ce vendredi, à la faveur d’un hémicycle dégarni, un allongement de deux semaines des délais de l’IVG. Un vote surprise au Sénat à majorité de droite. <br /> <br />Vote surprise dans les dernières minutes de l’examen au Sénat du projet de loi santé, ce vendredi 7 juin. L’ex-ministre Laurence Rossignol (PS) a fait adopter dans un hémicycle en partie vide, un allongement de deux semaines des délais de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). <br /> <br />Le dernier article du texte venait d’être adopté, au terme d’une semaine d’examen en première lecture. Il restait alors une poignée d’amendements - articles additionnels - à examiner et seulement une vingtaine de sénateurs étaient encore présents. <br /> <br />L’amendement défendu par Laurence Rossignol, qui porte jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse le délai légal pour avorter, a été adopté par un vote par « assis-debout », le comptage du vote à main levée n’étant pas suffisamment clair.