À travers une pétition en ligne, les lycéens des séries S et ES ont estimé que leur épreuve de français était « trop difficile ». Lundi 17 juin, ils ont planché sur le poème « Destination : arbre » d’Andrée Chedid, une auteure qui leur était inconnue. Les 32 000 signataires demandent aux examinateurs d’être plus cléments au moment de la correction. <br /> <br />C’est devenu une tradition au fil des ans. Les candidats au baccalauréat manifestent leur mécontentement à travers des pétitions en ligne. Pour cette session 2019, les lycéens des filières ES et S ont jugé l’épreuve de français difficile. Un avis qui semble partagé puisque la pétition a rassemblé 32 000 signatures ce jeudi 20 juin. <br /> <br />Lundi après-midi, les élèves ont planché pendant quatre heures sur un corpus qui comprenait le texte de la poétesse Andrée Chedid, avec comme thème principal : « l’écriture poétique et quête de sens, du Moyen-Âge à nos jours ». <br /> <br />« Difficulté extrêmement élevée par rapport à la capacité des élèves » <br />« Les élèves ayant choisi la filière S et ES ne sont pas pour la plupart à l’aise avec la matière du français. La difficulté de l’épreuve était extrêmement élevée par rapport à la capacité des élèves à raisonner et à connaître des notions sur la poésie », s’indignent les candidats dans la pétition titrée « sujet trop difficile, demande d’être plus clément ». <br /> <br />À la sortie de l’examen, nombreux étaient les candidats à découvrir qu’Andrée Chedid était une femme. Sur Twitter les messages teintés d’humour se sont multipliés. <br /> <br />« Souvent en poésie, les auteurs sont presque inconnus des élèves, donc Andrée Chedid suivait la continuité », poursuivent les candidats, en martelant : « On ne peut pas rester les bras croisés devant cette humiliation que subissent les élèves des premières S et ES ». <br /> <br />Selon le ministère de l’Éducation nationale, contacté par nos confrères du Huffington Post, la démarche de la pétition a peu de chances d’aboutir.
