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Qualité de l’air : L’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de réduire le trafic routier

2019-07-16 7 Dailymotion

Dans un article publié ce mardi 16 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire met en garde sur les « effets néfastes pour la santé » des particules dites « ultra-fines ». Elle recommande la réduction du trafic par « les transports en commun, la marche à pied, le vélo ». <br /> <br />Les particules fines ne sont pas les seules à être mauvaises pour la santé : les particules ultra-fines, le carbone suie et le carbone organique présentent aussi un risque, avertit mardi 16 juillet l’Anses, qui recommande de réduire sérieusement le trafic routier. <br /> <br />L’Agence nationale de sécurité sanitaire a passé aux cribles des études sur les particules de l’air ambiant extérieur et leur impact sur la santé en fonction de leur composition, leur source et leur taille. Elle a aussi étudié l’impact de la composition du parc de véhicules automobiles en France sur la pollution atmosphérique. <br /> <br />« Les particules recouvrent un terme générique qui comprend un mélange de polluants : on a des tailles différentes et même la composition diffère selon la source », explique à l’AFP Guillaume Boulanger, de l’unité d’évolution des risques liés à l’air à l’Anses. « Nous avons regardé s’il y a des effets sur la santé en lien avec certains composés des particules ou en fonction de leur taille ou de leur source. » <br /> <br />Les conséquences sanitaires de l’exposition aux particules fines sont déjà connues. Selon l’agence Santé publique France, elle entraîne chaque année 48 000 morts prématurées dans le pays. <br /> <br />Mais il existe aussi de nombreuses preuves « d’effets néfastes pour la santé concer (nant) le carbone suie, le carbone organique et les particules ultra-fines (taille nanométrique) », selon un communiqué de l’Anses. Ces particules sont notamment issues du trafic routier mais aussi de l’industrie ou du chauffage au bois. <br /> <br />« Les particules ultra fines ont des effets au niveau respiratoire ou cardiovasculaire : elles vont dans l’arbre respiratoire, jusqu’aux alvéoles et elles rejoignent la circulation sanguine », indique M. Boulanger. <br /> <br />Quant aux carbone suie et carbone organique, ils résultent de la combustion incomplète issue des moteurs, surtout diesel ou encore la combustion résiduelle de bois ou de charbon. Ils comprennent « des composés très réactifs qui vont créer des inflammations au niveau respiratoire plus importantes et ils peuvent aussi provoquer des cancers », avertit M. Boulanger.

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