Les parlementaires doivent-ils s'habituer aux violences ? La question est hélas posée car depuis plusieurs mois tous ne vivent pas toujours sereinement. La violence prend parfois le pas sur le dialogue avec une partie de la population.<br />Depuis la crise des gilets jaunes, les parlementaires de la majorité font régulièrement l’objet d’intimidations. Ils sont nombreux à avoir été victimes de menaces, nombreux à avoir subi des dégradations dans leur permanences. Le président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand a même vu son domicile en partie incendié. Des coups de fusil de chasse ont même été tiré devant le domicile de Bruno Questel.<br />Après quelques semaines de répits c’est le vote du CETA qui a ravivé les violences. Au moins 8 députés ont vu leur permanence dégradée. Tous ont en commun le fait d’avoir voté en faveur du traité de libre-échange avec le Canada, ou de s’être abstenu. Romain Grau affirme qu’une trentaine de Gilets jaunes sont à l’origine de ces dégradations. Plusieurs députés dont Romain Grau ont annoncé leur intention de déposer plainte.<br /><br />
