Dans la nuit de mardi à mercredi, l’Iran a tiré une vingtaine de missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak. Cette riposte à l’assassinat par Washington de son puissant général, Qassem Soleimani, ne fait qu’aggraver le risque d’une déflagration. Voici le point de ce que l’on sait ce mercredi en fin de matinée. <br /> <br />L’Iran a envoyé plusieurs batteries de missiles, ce mercredi 8 janvier matin, contre les bases d’Aïn al-Assad et d’Erbil en Irak, utilisées par l’armée américaine. Ce bombardement est intervenu en représailles à la frappe américaine qui avait tué à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani la semaine dernière. <br /> <br />Que s’est-il passé exactement ? <br />En l’espace d’une demi-heure, 22 missiles iraniens se sont abattus sur deux bases irakiennes, Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord), où sont installés des soldats étrangers – en majorité des Américains. Ce raid, annoncé par l’armée irakienne, a eu lieu à 1 h 20 du matin, ce mercredi 8 janvier, soit l’heure exacte où un tir de drone américain tuait le général Soleimani à Bagdad cinq jours plus tôt. <br /> <br />Quel est le bilan de ces tirs ? <br />Il est pour l’instant très difficile à déterminer. Selon l’armée irakienne, et si l’on en croit le tweet de Donald Trump ce matin tôt, ces raids n’auraient pas fait de victime dans les rangs irakiens et américains. <br /> <br />De leur côté, les Iraniens annoncent au moins 80 morts. <br /> <br />Peut-être en saura-t-on plus à l’issue de l’intervention de Donald Trump, ce mercredi en début d’après-midi (heure français). <br /> <br />Quelles possibles conséquences à ces bombardements ? <br />Ils font redouter une escalade régionale ou un conflit ouvert, même si dirigeants américain et iranien ont rapidement semblé vouloir calmer le jeu. <br /> <br />Pour le spécialiste des groupes chiites armés Phillip Smyth toutefois, des missiles balistiques ouvertement lancés depuis l’Iran sur des cibles américaines marquent une nouvelle phase.