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Le côté obscur des vendanges en procès à Reims

2020-07-03 1 Dailymotion

Il a 25 ans et est Afghan <br />En août 2018, on lui propose de faire les vendanges <br />9h de travail par jour 9,98€ de 'heure, une chambre, de l'eau, de la nourriture <br />Il arrive en camionnette dans les vignes champenoises dans l'Aube et dans la Marne <br />et la réalité est toute autre... <br />Ils étaient traités comme des chiens Marlène Borde, substitut du procureur à Reims <br />Le travail était de 5h30 à 22h30 <br />36 à coucher dans un logement, une douche sans eau chaude, une toilette, pas assez de matelas <br />pas assez d'eau et pas assez de nourriture <br />Le calvaire a duré 5 jours <br />200 travailleurs étrangers se sont fait avoir <br />A la barre, sous-traitants et prestataires prétendent : « je ne savais pas » <br />Moi je vois de la connivence. L'important pour eux, c'était les raisins, pas les hommes ! Maître Mehdi Bouzaida, avocat des parties civiles <br />Je regrette que le CIVC ne se soit pas constitué partie civile car indéniablement, le monde du champagne a été touché... Marlène Borde, substitut du procureur à Reims

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