1 les lits en réanimation <br />L'hôpital en compte normalement 12 <br />La jauge a été portée à 28, puis 40 <br />A un moment c'était très angoissant. Entre le 31 mars et le 1er avril, on a eu 7 patients de plus en réanimation. Encore 2 jours comme ça et on explosait le plafond des 40 patients. Philippe Blua, directeur de l'hôpital de Troyes <br />2 les effectifs <br />10% de taux d'absentéisme seulement <br />alors que le taux habituel est de 7% et qu'on craignait 20% des effectifs absents <br />30 lits de plus en réanimation, c'est 240 personnes de plus à mobiliser <br />Volontaires, étudiants, médecins et soignants sont venus renforcer les équipes <br />Mais comment on forme les gens ? On a fait comme les soldats de la Révolution : on a pratiqué l'amalgame. Un jeune soldat révolutionnaire avec un soldat de l'Ancien Régime. Philippe Blua, directeur de l'hôpital de Troyes <br />3 les masques <br />En janvier, ma responsable qualité m'a dit qu'il se passait des choses en Chine et que ce serait une bonne idée de faire des stocks. Philippe Blua, directeur de l'hôpital de Troyes <br />8 000 masques chaque jour contre 600 en temps normal <br />3 000 surblouses chaque jour 100 habituellement <br />De 4 mois, le stock n'était plus que de 3 jours à un moment donné <br />Tous les personnels ont eu leur protection. Pas toujours celle qu'ils voulaient, mais celles qui étaient jugées nécessaires. Philippe Blua, directeur de l'hôpital de Troyes
