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A la une de l’Opinion demain: les universités face à la «cancel culture»

2020-10-05 11 Dailymotion

Mardi, dans l’Opinion, on se penche sur ce qu’il se passe aujourd’hui à l’université. C’est une vraie bataille des idées qui s’y joue.<br /><br />On a beaucoup parlé récemment de la philosophe Sylviane Agacinski, interdite de conférence à Bordeaux. On a beaucoup parlé, aussi, de la pièce d’Eschyle, les Suppliantes, supposée raciste.<br /><br />Mais ce qu’on sait moins, c’est que cette mouvance décoloniale, antiraciste identitaire, néoféministe, qui sépare systématiquement le monde entre « dominants » et « dominés »  imprègne aujourd’hui toute l’université.<br /><br />A Limoges, à Reims, à Dijon : tous les jours des miniscandales se produisent.  Des profs sont cloués au pilori, des étudiants ont peur de prendre la parole en cours. <br /><br />Ces campagnes peuvent être très dures sur les réseaux sociaux. <br /><br />« Cela a un coût social, cela peut détruire votre image », c’est Monique Canto-Sperber qui a dû affronter une telle campagne quand elle dirigeait Normale Sup, qui nous le dit.<br /><br />Au fil de notre enquête, nous nous sommes aperçus que beaucoup d’enseignants et d’étudiants ne supportent plus cette chape de plomb. Et que cette majorité silencieuse commence à s’organiser. <br /><br />C’est sur cette résistance, encore timide, encore modeste, que nous avons enquêté.<br /><br />Le papier est en Une de l’Opinion.<br /><br />Il s’accompagne de deux interviews : celle d’un journaliste américain, Noah Millman, qui explique combien cette « guerre culturelle » domine la présidentielle américaine.<br /><br />Et une interview d’un professeur de Sciences Po, Gil Delannoi, pour qui l’éducation devient un marché comme un autre, soumis aux lois de la mondialisation. <br /><br />« Décolonialisme à l’université : la résistance s’organise » : c’est à lire dans l’Opinion.

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