Au fond d'une guitare enragée, à l'automne<br />Il y avait du sang comme un dièse mouillé<br />C'était à Bonn, au détour d'une rue...<br /><br />S'il fallait parler de cette romance en allée dans la rue<br />Avec ses habits du dimanche<br />Alors que la semaine s'étire on ne peut mieux, au bout de l'incertain et du tragique<br />S'il fallait chanter cet éternel recommencement qui tient de l'habitude et du savoir constant et vérifié par les arbres<br />Par les crépuscules teints<br />Par les regards cachés derrière la pensée perverse ou religieuse<br />S'il fallait dire un peu de cette insouciance et qui nous mène au jardin des faillites et de la solitude<br />S'il fallait... S'il fallait...<br />Alors remonterait du fond de nos cagibis inconscients<br />Du fond de notre vouloir le plus profond<br />La certitude<br />Le temps précis et incalculé et toujours indemne,<br />Alors s'emballerait notre habitude retenue par la défense de s'insurger, de s'éprendre, de s'illusionner.<br />Coriolan n'était qu'un prétexte.<br />Egmont ? Parlons-en !<br />Tu te souviens ?<br /><br />Sur cette plage toute en graviers<br />Cette plage défaite au nom d'une certaine compromission entre la mer et le spectacle<br />Cette plage que tu voulais défaite et soumise à ton imaginaire, chorégraphie d'enfant seul et triste<br />Tu t'en souviens, dis ? Tu t'en souviens ?<br />Et tu chantais... et tu chantais... et tu chantais...
