Selon les résultats préliminaires de la deuxième enquête flash effectuée par Santé Publique France le 27 janvier, les variants représentent désormais 14% des cas positifs en France. En Bretagne, la situation serait encore plus alarmante: le taux de variants parmi les tests positifs s'y élèverait à 33,6%, soit plus d'une personne sur quatre. Ce chiffre est cependant à prendre avec beaucoup de précaution, explique à BFMTV.com Stéphane Mulliez, directeur de l'ARS Bretagne.<br /><br />"Nous avons aujourd'hui 32 cas de patients contaminés par un variant, confirmés par un séquençage", explique Stéphane Mulliez. Et de poursuivre: "l'enquête flash de Santé publique France nous alerte sur 46 suspicions de cas supplémentaires. Mais à ce stade, cela est à prendre avec grande précaution." En effet, comme le précise Santé publique France, ces 46 cas ont été comptabilisés grâce à des tests PCR spécifiques, mais les opérations de séquençage sont encore en cours et ils pourront faire évoluer le pourcentage final.<br /><br />Comme le souligne Le Télégramme, le pourcentage breton pourrait aussi être faussé par un cluster inclus dans les résultats comptabilisés. "Ce mercredi-là, nous avons traité des échantillons de Vannes, Quimper, Saint-Brieuc, Lorient. Pour ceux-là, il n’y avait pas du tout de variant. En revanche, le pourcentage a été complètement biaisé par les résultats de Rennes", explique au quotidien Vincent Thibault, chef du département de virologie de l'hôpital de la ville.<br /><br />L'établissement a reçu ce jour-là "beaucoup de prélèvements" venus d'un centre de gériatrie, identifié comme cluster au variant britannique. "L'échantillon était donc loin d'être représentatif de la situation réelle", affirme le médecin.
