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Entre 1.500 et 2.000 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour protester contre l'éventuelle dissolution du mouvement d'extrême droite radicale Génération identitaire

2021-02-21 25 Dailymotion

Entre 1.500 et 2.000 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Paris pour protester contre l'éventuelle dissolution du mouvement d'extrême droite radicale Génération identitaire, mesure réclamée de longue date par plusieurs associations mais dénoncée par le RN, a constaté un journaliste de l'AFP. "La décision de dissoudre Génération identitaire ne tient pas la route. A aucun moment, ils n'ont violé la loi. C'est de la gesticulation politique", a déclaré à l'AFP Patrick Hays, vice-président de l'Institution Jean-Marie Le Pen en cours de création, sur la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement. M. Hays, qui représentait Jean-Marie Le Pen dans la manifestation, estime que "2.000 personnes" étaient présentes sur la place, bouclée par les forces de police et un service d'ordre très visible.<br /><br />."Au aucun moment, Génération Identitaire n'a violé la loi. C'est totalement illogique de les dissoudre et c'est un risque en terme de liberté d'expression", a dit Jean-Frédéric Poisson, qui avait participé à la primaire de la droite en 2017 et successeur de Christine Boutin à la tête d'un petit parti ultra-conservateur. "Si Génération Identitaire est dissous, demain n'importe quel mouvement d'opposition pourra être dissous au bon vouloir du pouvoir. C'est extrêmement problématique, ça s'appelle la tyrannie", a souligné Florian Philippot (les Patriotes), et ex-membre du RN.<br /><br />Le RN, qui n'était pas officiellement représenté à la manifestation, avait dénoncé le 14 février, une décision "politique" et "une dangereuse atteinte aux libertés fondamentales".<br /><br />A la même heure, à moins d'un kilomètre de là, dans le quartier de Montparnasse, une centaine de manifestants étaient rassemblés à l'appel de l'Union syndicale Solidaires Paris notamment, avec pour mot d'ordre la "riposte antifasciste sociale". Ce rassemblement avait été interdit par la préfecture de police au motif que le rassemblement a été déclaré "hors délai". Vers 14h30, la police a demandé aux manifestants de quitter la place, juste après que Jérôme Rodrigues, figure des "gilets jaunes" a été interpellé, selon une photographe de l'AFP.

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