Après une augmentation de 10% des prix du gaz au 1er juillet, c’est au tour des tarifs de l’électricité de grimper.<br />Si le gouvernement suit la proposition de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).<br />une légère hausse des prix (inférieure à 1%) devrait intervenir à compter du 1er août : <br />- 0,48% pour les tarifs bleus résidentiels.<br />- 0,38% pour les tarifs bleus professionnels.<br />Cela représente 4 euros de plus sur la facture annuelle des particuliers, et 6 euros de plus pour les professionnels.<br />Mais c’est surtout la révision programmée pour le 1er février 2022 qui risque d’être douloureuse pour le porte-monnaie des Français.<br />Certains analystes estiment que le prix de l’électricité pourrait atteindre 100 euros/MWh d’ici la fin de l’année contre 74 euros/MWh actuellement.<br />Or, le mois de décembre sert de référence dans le calcul des prix réévalué chaque année.<br />Cela pourrait donc engendrer en 2022 une hausse de 5 à 6% des tarifs réglementés par rapport à cette année.<br />Cette hausse peut s’expliquer par :<br />- La hausse de la composante acheminement suite aux nouveaux tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité.<br />- La hausse des prix de certaines matières comme le gaz, le charbon et le carbone.<br />À quelques mois des élections présidentielles, le gouvernement réfléchit à plusieurs solutions pour rendre cette hausse des prix plus acceptables pour les Français : <br />1. La baisse de la taxe sur l’électricité (CSPE) qui pèse sur 1/3 de la facture <br />des ménages.<br />2. L’augmentation du quota d’électricité issu du nucléaire que peut vendre EDF à ses concurrents (Total, Engie…) au prix bas de 42 euros/MWH (soit 40% de moins que les prix actuels de marché).
