Jusqu’au 11 septembre, les principaux acteurs de la préservation de la biodiversité se retrouvent à Marseille. Mais comme ses précédentes éditions, le Congrès mondial de la nature 2021 n’a pas vocation à entériner des décisions. Avant les actes, il faut d’abord rassembler le monde entier autour d’un objectif : placer le combat pour la biodiversité au même niveau que celui pour le climat. <br />C’est la quinzième Conférence des Nations Unies qui consolidera en Chine au printemps prochain les avancées du Congrès. En attendant, dès mercredi, les 1 300 membres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) devront débattre de thèmes clés : la biodiversité et le climat mais aussi les peuples autochtones et les aires protégées. <br /><br />Vendredi, alors que le président de la République était attendu au Parc Chanot pour inaugurer ce rendez-vous mondial, c'est l'ancien ministre de la Transition écologique qui a fait son apparition. Nicolas Hulot ne se berce pas d'illusions mais espère un "électrochoc pour comprendre que l'enjeu de la biodiversité est aussi important que l'enjeu climatique". <br /><br />Il y a quatre ans à Hawaï le dernier congrès l'UICN avait définit les contours de la protection des aires marines. Il appartient désormais à Marseille de s’accorder sur les espaces à protéger.
