Ses nouveaux poumons, « bien accrochés », l’ont<br />emmené loin. Greffé des poumons en 2017,<br />Alexandre Allain a terminé dimanche 17 octobre les 42 kilomètres du marathon de<br />Paris en un peu plus de cinq heures. Une course difficile et pleine « de<br />souffrances » sur les derniers kilomètres, pour le jeune athlète. Mais, surtout,<br />une victoire. « C’est incroyable, mais c’est l’objectif de cette<br />aventure : montrer que le don d’organe permet des choses extraordinaires »,<br />témoigne Antoine Mugniot, le chirurgien qui a effectué la greffe quatre ans<br />auparavant. Inspiré par Alexandre, il a décidé de l’accompagner dans ce défi et<br />de courir à ses côtés. « Le faire avec Antoine qui m’a sauvé la vie avec son équipe<br />et le faire avec cette personne décédée qui m’a fait don de ses poumons, ça a<br />une saveur particulière. Pendant la course, j’ai regardé plusieurs fois au ciel<br />et, forcément, elle était là avec moi », explique Alexandre avec émotion après<br />avoir franchi la ligne d’arrivée.
