Depuis plus de 40 ans, Laurent traque ces petits morceaux de carton de 6,5 x 3 cm, qui circulent dans nos poches, nos<br />portefeuilles ou qui jonchent le sol des stations du métro parisien depuis près<br />de 121 ans. Le ticket de métro, c’est sa passion, son obsession. Cet ésitériophile les collectionne depuis ses 16 ans. « J’ai toujours eu l’âme d’un collectionneur, même enfant. Avec le ticket de métro, j’ai trouvé un objet passionnant, qui n’a aucune valeur, que l’on peut trouver à l’infini et qui raconte quelque chose de nous, du quotidien des gens. Ce sont des petites tranches de vie qui tiennent dans la main et il y a quelque chose de fascinant à les chercher, à retracer leur histoire », raconte ce père de famille.<br />Aujourd’hui, à 59 ans, celui que l’on peut surnommer « Ticketman » détient plus<br />de 400 000 spécimens, soigneusement rangés dans une pièce entièrement dédiée, sa « ticket room ». « J’en ai qui viennent de partout dans le monde, parce qu’il n’y a pas qu’à Paris qu’il y a le métro. J’en ai de Chine, de Pologne,<br />d’Espagne, d’Allemagne, de Londres… et de toutes les époques », détaille le<br />presque sexagénaire.