L’Assemblée nationale a voté en première lecture la mesure phare du projet de loi Climat qui suscite la controverse : <br />- Supprimer les vols intérieurs courts de moins de 2h30. Cela concernerait ainsi les vols reliant Paris-Orly à Nantes, Lyon ou Bordeaux. <br />Toutefois, cette suppression ne vaudrait pas pour les correspondances. <br />Initialement, la Convention citoyenne pour le climat demandait la suppression de tous les vols ayant une alternative en train de moins de 4 heures. <br />"Nous avons choisi 2h30 car 4h risquent d'isoler des territoires enclavés dont le grand Massif central, ce qui serait inique." Jean-Baptiste Djebbari, ministre des transports.<br />Cette décision permet aussi de limiter les risques de pertes d’emplois puisque chez Air France, cela pourrait représenter 8 000 à 10 000 postes de moins.<br />Si la France adopte définitivement cette mesure, elle deviendrait le premier pays au monde à imposer de telles restrictions dans le but de réduire ses émissions de carbone.<br />En réalité, Air France avait déjà arrêté d’assurer ces liaisons en échange d’un soutien financier du gouvernement de 7 milliards d’euros en mai 2020.<br />La compagnie aérienne s’est également engagée à réduire de 40% le nombre de ses liaisons intérieures d’ici fin 2021.
