Depuis le début de la crise sanitaire et la généralisation du télétravail, certains automobilistes développent des comportements dangereux au volant. <br />73% des télétravailleurs utilisent ainsi leur téléphone en conduisant et 10% des télétravailleurs réguliers participent à une visioconférence au volant.<br />C’est ce que révèle une étude de la Sanef (Société des autoroutes du nord et de l’est de la France) qui a décidé de faire une <br />campagne de prévention à ce sujet.<br />15% des interrogés estiment d’ailleurs utiliser davantage leur téléphone au volant qu’avant la pandémie.<br />Ce taux serait encore plus élevé chez les 25-34 ans (84%).<br />"En général, ils se mettent sur la voie du milieu, ils roulent doucement, en zigzaguant. Et quand on les double, on voit qu'ils sont au téléphone." Laurent Barzac, patrouilleur pour la Sanef.<br />Mais participer à une visioconférence au volant est une pratique particulièrement dangereuse.<br />Le conducteur a tendance à considérer sa voiture comme le prolongement de sa maison ou de son bureau.<br />"Forcément, si vous devez interagir avec des collègues, c’est toute une attention qui n’est pas accordée à la circulation, et évidemment, on peut se poser la question de la responsabilité de l’employeur en cas d’accident." Benoit Godart, porte-parole Sécurité routière de l’Institut Vias.<br />Le téléphone au volant multiplierait au moins par 3 le risque d’accident.<br />En cas de contrôle routier, l’automobiliste encourt une amende de 135 euros d’amende et une perte de 3 points sur le permis de conduire.
