Pourquoi depuis les élections législatives du 10 juin la Belgique n’arrive pas à constituer un gouvernement ? Et d’où est né ce malaise politico-social entre wallons et flamands.<br />Afin de trouver des réponses, je décide d’aller en Belgique...<br /><br />Je prends le Thalis direction Liège, en région francophone où sont célébrées les fêtes de Wallonie pour un début de réponse.<br /><br />Après cette escale, je reprends le train pour Bruxelles afin d’y rencontrer des politiques.<br /><br />La Flandre qui représente 60% de la population belge et qui possède une économie florissante depuis les années 1960, exige désormais la réalisation de revendications politiques et institutionnelles ( obtenir l'égalité et l'abolition des discriminations restantes, fixation de la frontière linguistique, flamandisation totale des universités situées en territoire flamand, etc.)<br /><br />pour sa communauté néerlandophone.<br /><br />La Wallonie représentant les 40 % francophones du pays est en récession économique. Affaiblie par la fermeture de ses charbonnages dans les années 1950 et le déclin de la sidérurgie depuis les années 1970-80 elle connaît un fort pourcentage de chômage.<br /><br />Les Flamands, estiment que les Wallons dépendent économiquement d’eux. Ils voudraient revoir la solidarité sociale à la baisse en ce qui concerne la sécurité sociale et les allocations familiales.<br /><br />La question de Bruxelles fait aussi débat. La ville est majoritairement francophone, mais pourtant situé en Flandre... Les Flamands, qui ne représentent encore que 10% de la population bruxelloise, souhaiteraient donc être plus présents linguistiquement dans la capitale belge.<br /><br />Après un mois de négociation entre francophones et néerlandophones, le roi Albert II a de nouveau chargé le chrétien-démocrate flamand Yves Leterme de former un gouvernement et de mettre fin à cette crise politique.<br /><br />Larbi Aarab